Ces dernières années, le parapente est devenu un sport très populaire. Les passionnés deviennent de plus en plus nombreux à en profiter pendant toutes les périodes de l’année. Vous aussi, vous envisagez de tenter l’expérience du vol ? Mais que vous soyez un débutant avec un instructeur ou un amateur qui veut élargir vos horizons, vous devez connaître quelques notions de base du vol. Selon les professionnels du secteur, ces informations sont utiles pour profiter d’une expérience réussie. C’est parti !
Commencer par un vol en tandem
Vous devez le faire avec un professionnel qualifié, qui saura reconnaître si vous allez aimer ce sport ou non. Avant de commencer, il est conseillé de contacter une école ou une agence de voyage active qui possède une assurance adéquate. Ainsi, vous pouvez bénéficier d’une couverture en cas d’imprévus.
Si le vol en tandem en tant que première expérience vous a plu et que vous voulez poursuivre votre route de passionné, vous devez suivre un cours d’initiation. Cela vous aidera à vous familiariser avec la pratique. Toutefois, il est recommandé de s’inscrire dans une école de parapente affiliée à la Fédération Française de Vol Libre. Une formation parapente au lac d’Annecy vous permettra également de suivre votre progression et de perfectionner cette activité.
Quels sont les équipements de base ?
Les professionnels recommandent de se munir d’un équipement homologué. Les conseils d’un professionnel sont également indispensables. Toutes les écoles de pilotage fournissent les matériels nécessaires. En général, le matériel de base se compose d’un parapente, d’un harnais de sécurité avec un parachute de secours et d’un casque pour la tête.
Vous aurez également besoin de lunettes, d’une combinaison, de bottes, d’un harnais, d’une chaise, d’un compas, d’un GPS ( un système de positionnement global par satellite), d’un parachute de secours et d’un variomètre.
Comment se déroule le vol ?
Les premières manœuvres se font au sol, où la première chose à faire est de lever l’aile multicolore encore et encore. Il faut essayer de la maintenir en l’air au-dessus de la tête le plus longtemps possible. Assurez-vous aussi que les suspentes ne sont pas emmêlées, que la sellette est bien connectée à l’aile et que les commandes fonctionnent correctement.
Après plusieurs décollages à basse altitude, entraînez-vous à l’atterrissage, toujours face au vent, et commencez à vous identifier aux vents. Pour le décollage, étalez l’aile sur le sol, séparez bien les suspentes et attachez la sellette à l’aile. Une fois prêts, attendez une bonne rafale de vent et tirez sans hésiter. Gonflez l’aile et courez vers le vide, jusqu’à ce que vous vous libériez de la force de gravité et que vous décolliez. Installez-vous immédiatement dans votre chaise, stabilisez le vol, vérifiez votre variomètre qui vous indique où se trouve votre direction. Ensuite, vous pouvez commencer à voler en contemplant le paysage.
Quels sont les secrets du vol libre ?
Le secret du vol libre est de savoir comment se comporte la force invisible du vent, qui peut être le meilleur ou le pire ami du pilote. Avec peu de vent, il est difficile de gonfler le parapente, tandis qu’avec de fortes rafales, l’aile devient incontrôlable. La vitesse idéale du vent est de 8 à 16 km par heure. Dans ces conditions, vous pouvez voler pendant des heures, atteindre de hautes altitudes et des vitesses de croisière comprises entre 40 et 65 km par heure. Les pilotes professionnels peuvent s’élever jusqu’à 6 000 m, où l’apport d’oxygène est indispensable. Le parapente libre est une invitation à ouvrir l’horizon et à contempler un paysage qui s’élargit au fur et à mesure que l’on prend de l’altitude, nourrissant ainsi l’esprit de liberté.